Le jeune homme de 19 ans a attaqué à 12 kilomètres de la ligne d’arrivée. Seul Victor Campenaerts a pu suivre la roue d’Evenepoel pendant un certain temps. A 6 kilomètres de l’arrivée, le coureur de Deceuninck-Quick Step n’avait plus qu’à continuer car son seul compagnon était tombé. Evenepoel qui a terminé la course de manière magistrale et a ainsi réussi un coup double. Il a décroché la victoire d’étape, la première de sa carrière chez les pros, et s’est emparé du maillot bleu de leader du classement général.
“Ce parcours n’était pas vraiment mon truc, mais il était assez difficile pour faire une petite différence. Dans la finale, j’ai réussi à sortir avec Victor Campenaerts. Il m’a vite dit qu’il n’était pas autorisé par son équipe à coopérer et qu’il resterait dans ma roue. C’était le signal pour moi de continuer à fond. Ceci avec les risques nécessaires. Après tout, j’ai pris tous les virages à la limite. Malheureusement, Victor Campenaerts est tombé. J’espère qu’il va bien. Apparemment, il est arrivé avec le peloton et pourra peut-être repartir demain. Si Victor ne tombe pas, je ne gagnais peut-être pas aujourd’hui. Cela aurait été une performance si j’étais arrivé avec lui de toute façon, mais les choses se sont passées différemment. Ma première victoire est un fait”, a souri Remco Evenepoel.
Cette deuxième étape a été une véritable course par élimination. “L’équipe m’avait prévenu de rouler avec prudence à l’avant. J’ai suivi ce conseil et je me suis positionné devant avant chaque côte ou zone dangereuse”, a poursuivi Remco Evenepoel. “Je me sentais vraiment bien et je voulais attaquer. Ma première victoire professionnelle est un fait. Ce n’est pas une course par étapes du plus haut niveau mais c’est une course en Belgique. J’ai eu beaucoup de supporters le long de la route. J’ai passé devant mon club de supporters au Mur de Grammont. Bref, c’était une accumulation de choses agréables”. Remco Evenepoel a une bonne chance de remporter ce Baloise Belgium Tour.
“J’ai une minute d’avance sur les autres. Pendant le contre-la-montre individuel (vendredi à Grimbergen sur 9,2 km)), je ferai tout ce que je peux pour prendre un peu plus de temps sur mes concurrents les plus proches, bien que ce ne soit peut-être pas possible. J’ai une certaine marge. De plus, je peux partir dernier dans la course contre-la-montre et ainsi obtenir tous les temps intermédiaires, ce qui est aussi positif”, a conclu Remco Evenepoel.